Logique formelle, logique dialectique

Henri Lefebvre

PRÉFACE A LA TROISIÈME ÉDITION


Ce livre a un destin surprenant et que l’on pourrait dire paradoxal. Le lecteur trouvera les traces de son parcours et de ses avatars dans les préfaces et les introductions à ses éditions successives. Ecarté de son lieu d’origine, ayant passé par une sorte de marginalité (qui correspondait à son temps, l’après-1968) le voici qui retourne vers ce lieu de naissance, un peu incomplet puisqu’il devait avoir une longue suite, mais par certains côtés enrichi et développé. Le lecteur, bienveillant ou malveillant, pourra réfléchir sur les péripéties de la vie politique, théorico-philosophique, de notre époque.

Tel quel, il ne représente pas seulement une contribution à l’histoire conflictuelle de la pensée contemporaine ; il garde une portée méthodologique, théorique, pédagogique. Il essaie de motiver, comme disent les psychologues, l’aspiration vers une forme, vers une allure, vers un style de pensée nouveaux ou renouvelés. Il présente à sa manière une « grille » de déchiffrement du réel et du possible. Grille parmi d’autres, certes, mais qui possède des qualités et « propriétés » spécifiques.

La connaissance ne reste pas immobile. Devenir dans le devenir, elle change. A chaque commencement et à chaque fin d’une période des livres déclarent ce qui persiste et ce qui se modifie. Mais qu’est-ce qui ne tend pas à se transformer ? Qu’est-ce qui ne se transforme pas, à travers les obstacles et les résistances ? La métamorphose du monde, c’est-à-dire des sociétés à l’échelle mondiale, suit son cours. Celle de la connaissance également. L’empire de la logique qui mit des siècles à s’établir contre la dialectique, commence à s’effondrer. Ce livre qui situe par rapport à un passé déjà lointain (l’après-guerre) et par rapport à l’actuel (la crise) une recherche dialectique, annonce aussi un avenir : des possibilités ou plutôt une gerbe de possibles, dans la réalité et dans la connaissance. Il annonce le retour en force de la dialectique. Voici ce qu’écrit Ilya Prigogine, prix Nobel : « Il est intéressant de remarquer que d’une certaine manière notre situation n’est pas sans analogie avec celle dont est issu le matérialisme dialectique... Le matérialisme dialectique s’est quant à lui trouvé confronté à cette difficulté majeure : quels sont les rapports entre les lois générales de la dialectique et les lois tout aussi universelles du mouvement mécanique ? Comment articuler le monde des processus et celui des trajectoires ?... » [1]

Chaque période appelle une nouvelle problématique, sans pour autant résoudre tous les problèmes — les contradictions — de la période antérieure. Ce qui confère aux questionnements un caractère durable et parfois cumulatif. En 1969, par rapport aux années qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, il y eut des questions nouvelles et cependant les questions de cette période n’avaient pas pour autant disparu, soit abolies, soit résolues, soit dépassées. Il en va de même aujourd’hui.

Ce livre et sa réédition annoncent un autre ouvrage qui s’intitulera : le Retour de la dialectique, ou encore : Défense et Illustration de la pensée dialectique. Comme pont du passé à l’actuel et de l’actuel vers l’éventuel voici douze thèses sur le rapport « logique-dialectique », rapport essentiel dans le domaine méthodologique et théorique qui nous occupe. Le lecteur est invité à les considérer comme des hypothèses, un peu plus développées que des aphorismes, plutôt que comme des affirmations dogmatiques.

DOUZE THÈSES SUR LOGIQUE ET DIALECTIQUE

1. — Ni la logique ni la dialectique ne peuvent se définir comme superstructures de telle ou telle société, de tel ou tel mode de production. Elles ne peuvent pas non plus se rattacher à des idéologies religieuses ou philosophiques. Liées dans leur découverte et leur élaboration à des idéologies et même à des institutions, elles s’en dégagent tôt ou tard au cours du temps historique, sans pour autant se réduire à des formes pures, abstraites, intemporelles, qui traverseraient les siècles. Elles ne se réduisent pas davantage à une simple méthodologie, gnoséologie ou théorie pure de la connaissance. Elles ont une relation d’un côté avec la pratique et de l’autre avec la théorie (les concepts) et la pensée qui se cherche, qui croit se trouver ou se reconnaître dans un système, lequel tôt ou tard éclate.

2. — La pensée dialectique se découvre chez Héraclite par contact direct et immédiat avec le monde. La parole poétique d’Héraclite déclare ce qu’il perçoit du feu, du fleuve, de l’arc, etc., à savoir le devenir, les conflits, les contraires, la création et la destruction. Cette initiation à la dialectique garde aujourd’hui sa saveur et son sens. Ce qui pose une question : « Ayant traversé les médiations qu’il a lui-même produites, à qui il arrive de se retourner contre lui (aliénation) et dont la dernière est la technique, l’homme social, pensant et agissant, ne retrouve-t-il pas un rapport avec le monde dans l’immédiateté ? » L’homme ne désigne ici aucune essence, aucun sujet défini, pas plus qu’une idéologie humaniste. La question de l’immédiateté retrouvée avec le monde se pose en fonction de la mondialité contemporaine, des interrogations sur le possible et l’impossible, des contradictions dans les sociétés, de l’exploration de la nature et du cosmos, etc. A noter que la naissance de la dialectique ne peut se concevoir seulement à partir d’Héraclite mais de son face-à-face avec Parménide ; dès leur opposition et d’elle surgissent les grandes interrogations philosophiques qui ont aussi traversé les siècles : « Le Même et l’Autre — la répétition et le devenir — la positivité et la négativité — l’ordre et le désordre — la vie et la mort... »

3. — La logique et ses problèmes ne sont pas seulement des problèmes de forme, mais des questions onto-logiques, cosmo-logiques, anthropo-logiques. La théorie des formes ne peut oublier que chaque forme se présente d’abord comme un contenu qui se travaille, s’élabore et devient ainsi forme ; de sorte que celle-ci finit par apparaître comme antérieure au contenu. N’en fut-il pas ainsi avec la conception grecque du cosmos, élaborée par Aristote comme conception de l’ordre et de la nécessité, transcrits dans la déduction formelle ?

4. — La logique se considère d’abord formellement, mais sa forme ne peut se séparer d’un contenu qu’elle saisit ou reçoit des faits, de la pratique et tôt ou tard du devenir. Le formel renvoie à « quelque chose » qu’il s’approprie et qui cependant lui échappe. Ce rapport n’est-il pas doublement dialectique : rapport de la forme au contenu et du contenu à la temporalité, c’est-à-dire au devenir ? D’autre part, il convient également d’étudier la dialectique — le mouvement dialectique de la connaissance et de la pensée — d’abord formellement. La pensée dialectique se définit elle aussi par une forme, par des règles et des lois. Elle dément la logique mais ne l’abolit pas : elle ne tombe pas dans l’absurde. La dialectique n’autorise pas à proférer des affirmations contradictoires dans le même temps et sur le même objet ; elle ne permet pas de dire que cette feuille de papier est à la fois blanche et noire. D’où un axiome : « La théorie des contradictions ne peut être contradictoire. » Toutefois, l’analyse formelle découvre des traits caractéristiques de la pensée dialectique qui la distinguent radicalement de la logique. La logique essaie de s’en tenir à un terme : l’identité et ses implications. Pour ne pas rester tautologique sa relation avec le contenu oblige la pensée logique à introduire des différences, donc un deuxième terme. Ce qui ne va pas sans difficultés. A = A, c’est évident mais inutile. A est B, c’est déjà beaucoup plus complexe et difficile à définir logiquement. C’est la région médiatrice entre la logique et la dialectique. Cette dernière introduit tôt ou tard trois termes. Elle ne se résoud ni en un terme unique, ni en l’opposition plus ou moins pertinente de deux termes différents. L’introduction du troisième terme montre une transformation de la pensée, un devenir de cette pensée dans le monde en devenir. Le troisième terme indique et la complexité contradictoire du réel et le mouvement qui naît de la contradiction et va vers un dépassement. (Illustration de cette thèse : chez Marx, la triade : travail-capital-rentes des produits de la terre. En musique la triade : Rythme-mélodie-harmonie, etc.)

5. — La forme logique se dégage et s’étudie en elle-même. Elle ne se joint pas seulement à des contenus externes, elle est produite et productrice. Elle produit des abstractions qui s’enchaînent et tendent vers le concret par la voie logico-mathématique. Ces abstractions et leur enchaînement servent de médiation entre la forme et le réel. Actives, ces médiations contribuent à former le réel, c’est-à-dire non seulement à le définir comme tel dans et par la science, mais à le faire : à le produire. Production longtemps ramenée par la philosophie à l’activité du « sujet » ou des « sujets ». Le (la) logique s’investit dans le réel et dans sa production alors que le devenir dialectique emporte en la dissolvant cette même réalité — cette réalité du Même. La logique entre dans la pratique : projets et stratégies cohérentes, logique opérationnelle, systèmes opératoires, aujourd’hui « logiciels » c’est-à-dire machines logiques, etc. La forme logique se relie donc à des effets : consistance, stabilité, cohérence, systématisation, etc. La logique établit ainsi son empire à la fois dans la connaissance, comme théorie de la rigueur, de la preuve, de la vérité et de la réalité stabilisées, ainsi que dans la pratique. Elle assure et garantit l’homogénéité du savoir et de la pratique. Elle tend à totaliser mais n’y parvient jamais, pas plus dans les logiques appliquées que dans l’analyse dite systémique et dans l’épistémologie. D’abord outil, la logique devient machine et même machine à produire des machines, au sein de l’empire qu’elle cherche à établir.

6. — La forme logique, l’identité, produit la répétition : A est A. Avec tout ce qu’elle engendre, la forme logique se relie à l’affirmation dogmatique de l’Être et du réel, et par conséquent à l’interrogation philosophique portant sur le Même et l’Autre : « Qu’est-ce que le Même, c’est-à-dire ce qui persiste, ce qui se répète, ce qui continue ? Qu’est-ce que l’Autre, qui modifie et qui mondifie le Même ? Et qu’est-ce que le devenir ? Comment peut-il y avoir répétition et devenir, persistance et discontinuité, apparitions et disparitions ? Qu’est-ce qui est apparences, le Même ou l’Autre ? Le Même, serait-ce le mécanisme ? Le substantiel et l’essentiel ? La loi ? ou l’Être ?... »

7. — La philosophie classique de Platon à Hegel et son dépassement actuel tournent autour de ces interrogations centrales auxquelles Hegel n’apporta que des réponses incomplètes : « L’identique, l’identité, qu’est-ce que c’est ? L’Etre ou le vide ? La substance ou la tautologie ? Pourquoi une telle interrogation, si l’identité est évidente, intelligible, vraie et figure de la Vérité ? » Question d’autant plus inquiétante que l’identité se relie à la répétition, à l’équivalence, à l’ambiguïté du mot « Être » (tantôt copule, tantôt substance). Cependant, on peut dire sans risque d’erreur que l’identité est triple ou triadique : a) L’identité logique, A est A, répétitive, longuement prise pour critère et modèle de vérité absolue (le dieu transcendant des théologiens et des métaphysiciens se désigne et se déclare en une petite phrase : « Je suis celui qui suis. ») b) L’identité concrète, celle du Même qui se maintient contre le devenir : l’ « étant », objet, conscience, concepts définis, « Je suis moi »... Les groupes humains cherchent, trouvent, perdent leur identité. Cette identité dure et veut durer, bien que relative. c) L’identité dialectique : « Je est un autre »... « Je ne vis et je ne suis qu’en relation avec l’autre... Tout ce qui est devient autre. » C’est la figure du relatif pris dans les relations, dans le monde, dans le devenir ; c’est le Même en proie à l’Autre, se définissant par lui, emporté par lui, c’est-à-dire par les contradictions.

8. — Alors que la logique croit la reléguer dans l’absurdité, la contradiction dialectique pénètre jusqu’au cœur de l’identité logique ; elle s’y instaure comme devenir du stable, différence dans l’indifférent. Le devenir emporte ce qui lui résiste en se servant de la répétition, de l’équivalence. De sorte qu’au non-identique de l’identique répond et correspond le non-équivalent des équivalences (ainsi dans le monde des échanges et de la marchandise). Bien plus, le (la) logique ne peut pas se penser sans recourir au (à la) dialectique. Elle échoue à se penser puisqu’elle ne se pense que par son autre. La logique n’est pas encore la pensée, mais la forme et la règle des discours et des actions au cours desquelles la pensée se cherche. Au cœur de la logique, la dialectique fait la fécondité du logique. L’implication logique-dialectique entraîne des conflits pendant lesquels la logique tend à effacer la dialectique mais n’y parvient pas ou n’y parvient que provisoirement, encore que les logiciens croient que c’est pour toujours — pour l’éternité ! Le rapport de la logique à la dialectique est donc lui-même dialectique.

9. — La contradiction inaperçue, non déclarée comme telle, se nomme paradoxe. La pensée qui se cherchait fut à la fois stimulée et bloquée par les paradoxes, depuis celui du menteur (l’Epiménide), jusqu’aux paradoxes récents : ceux de la théorie des ensembles, celui dit théorème de Gödel. Les termes « paradoxe, paradoxal » se rencontrent de plus en plus souvent dans les textes contemporains. Qu’est-ce qui n’est pas paradoxal ? Nos contemporains ont perdu le sens de la dialectique et par conséquent celui de la logique. Les logiques spécialisées se multiplient — jusqu’à la « logique de l’inconscient » — ainsi que les paradoxes et les situations dites paradoxales. C’est de cette manière que se poursuit dans le trouble le travail du négatif. Niés, le négatif et la dialectique rentrent en scène dans le paradoxal.

10. — Le négatif poursuit son travail dans le monde moderne, avec les paradoxes et les crises, les risques et les menaces. Ne serait-ce pas le négatif qui constitue en totalité les éléments et fragments de la mondialité contemporaine ?

11. — L’empire de la logique s’est établi à l’intérieur du monde de production capitaliste. L’emploi de cet instrument théorique et pratique a été pour beaucoup dans l’élasticité imprévue de ce mode de production et notamment dans ses capacités d’initiative technologique, y compris la cybernétique et l’informatique. L’empire de la logique se trouve circonscrit dans et par le mode de production capitaliste. L’emprisme logique (jeu de mots intentionnel) vient donc à son heure, comme philosophie de ce mode de production, comme théorie d’une vérité à la fois factuelle et propositionnelle. Son succès est proportionnel à la réussite et aux pressions du marché mondial, immense réseau d’équivalences (monétaires, etc.) et de non-équivalences (inégalités).

12. — Les contradictions — anciennes et nouvelles, cumulatives ou spécifiques — rongent cet empire et les sociétés qu’il contient. La dialectique, théorie et pratique, continue son œuvre. Il faut cependant constater que la pensée dialectique reste idéelle tant qu’il n’y a pas des forces vives pour accomplir jusqu’au bout le travail du négatif et résoudre les contradictions en les dépassant. Ces forces aujourd’hui s’affirment à l’échelle mondiale. Ne serait-ce pas en ce sens que le rapport de la pensée au monde revient au premier plan, dépassant ainsi la philosophie classique, pour laquelle la pensée réflexive avait principalement rapport avec soi-même, avec ses acquis et son histoire ? Ce qui n’abolit aucun moment — le national par exemple — , mais subordonne chaque moment à la dialectique mondiale. La lutte de la logique et de la dialectique est ainsi, sur le plan théorique, une forme supérieure des luttes « classiques » dans la pensée et dans la société.

Avril 1982

1 Prigogine et Stenger, la Nouvelle alliance, p. 215-216.


BIBLIOGRAPHIE

Les principaux ouvrages utilisés pour le tome premier de « A la lumière du matérialisme dialectique » sont :

MARX : OEuvres philosophiques (trad. Molitor, 7 volumes).
          Capital (préface à la 2e édition), (Editions sociales).
          Contribution à la critique de l’économie politique (éd. Giaru).
          Morceaux choisis (Gallimard, 1934).

ENGELS : Feuerbach (Ed. Sociales).
          Anti-Dühring (éd. Costes), (Editions sociales).

HEGEL : Wissenschalt der Logik (Grande Logique).
          Petite Logique (Logique de l’encyclopédie), trad. Vera.
          Phénoménologie de l’esprit (éd. Lasson).
          Morceaux choisis (trad. Guterman et Lefebvre).

LÉNINE : Matérialisme et Empiriocriticisme, t. XIII, des OEuvres complètes. (E.S.I., 1928, Editions Sociales, 1946).
          Cahiers sur la dialectique (trad. Guterman et Lefebvre, Gallimard).
          Auxquels il convient d’ajouter :

HÉRACLITE (fragments traduits par Solovine). PLATON (Sophiste et Parménide, ce dernier avec les savants commentaires de M. Jean WAHL). ARISTOTE (notamment tout l’« Organon »). Divers textes des Stoïciens (sur le syllogisme hypothétique). DESCARTES (Passim). KANT (Crit. de la raison pure, notamment toute la théorie des catégories et la « déduction transcendentale »), etc.
          On sait que l’œuvre philosophique et romanesque de DIDEROT contient d’admirables mouvements dialectiques. Certains articles de l’Encyclopédie (comme : abstrait, abstraction, etc.) qui n’ont pas été écrits par Diderot, mais furent inspirés ou revus par lui, apportent des indications intéressantes.

Les ouvrages suivants sur la dialectique ont été consultés :

ADORATSKY : Dialectical Materialism (trad. du russe), New-York, 1934.

ADLER : Dialectic, New-York, 1927.

J. COHN : Theorie der Dialektik, Leipzig, 1923.

CONZE : Der Satz vom Widerspruch (Berlin, 1931). Introd. to dial. Mat. (Londres, 1936).

FRANCK : Log. Empirismus in der Phil, der U.R.S.S. (Paris, 1935).

GOSLOVSKY : Technic of Controversy, New-York, 1928.

HORKHEIMER : Der neueste Angriff auf die Metaph. (Zeitschrift für Sozialforschung, 1937).

K. KORSCH : Leading principles of marxism ; a restaiment. New-York).

H. LEVY : A Phil. for a Modern Man, Londres, 1938.
          Marxism and modern thought (recueil traduit du russe, New-York, 1935).

MAX RAPHAËL : Introd. à la théorie de la connaissance de la dialectique concrète. (Trad. française sous le titre : Théorie marxiste de la connaissance, Gallimard.)

SHIROKOV : Manuel (traduit du russe avec une introd. par J. Lewis, London, 1937).

SAUERLAND : Der Dial. Materialismus (Berlin, 1932).

STALINE : Matérialisme historique et matérialisme dialectique.

Auxquels il convient d’ajouter :

A la Lumière du marxisme, recueil d’articles. (Paris, E.S.I.).

Encyclopédie française, t. I, sections A et B, « Logique », article de M. Rey.

A. KOJEVE : « Commentaires sur Hegel » (parus dans Mesure).

PRENANT : Biologie et marxisme (Paris, E.S.I.).
          La plupart des ouvrages ci-dessus mentionnés (de valeur extrêmement inégale), ont été communiqués par M. Norbert Guterman, de New-York, à l’auteur.
          D’autres ouvrages traitant les problèmes que tente de résoudre le tome premier, et qui ont été cités ou peuvent, être consultés utilement, sont :
          Les divers Traités de logique, de MM. Canguilhem et Planet, Goblot, Liard, Luquet, Rabier, ainsi que la Logique de Port-Royal.
          De nombreux fascicules des Actualités scientifiques (par Gonseth, Reichenbach, Cavaillès, etc.).

BACHELARD : Nouvel Esprit scientifique.

BERKELEY : Œuvres, mais surtout Dialogues d’Hylas et de Philonoüs.

BOUTROUX : Contingence des lois de la nature.

BRUNSCHVIGG : Modalité du jugement.
          Etapes de la philosophie mathématique.
          Introd. à la vie de l’esprit.

COMTE (Aug.) : Cours de philosophie positive (et LÉVY-BRUHL : La Philosophie d’Auguste Comte.)

EDDINGTON : Nouveaux Sentiers de la Science.

GOBLOT : Essai sur la classification des sciences.

HUSSERL : Logische Untersuchungen.

LACHELIER : Fondement de l’induction. — Etudes sur le syllogisme.

MACH : Connaissance et Erreur.

MEYERSON : Identité et Réalité. Le Cheminement de la pensée.

STUART MILL : Système de logique inductive et déductive.

PAULHAN : Analystes et esprits synthétiques.

REICHENBACH : « Logistic empirism in Germany and the present state of its Problems » (Journal of Phil., mars 1936).


SOURCE: Lefebvre, Henri. Logique formelle, logique dialectique. 3e éd. Paris: Éditions Sociales, 1982. Préface a la troisième édition. Avec Bibliografie.

Note: A partial translation of the preface exists in English:

"Twelve Theses on Logic and Dialectic" (from Logique formelle, logique dialectique, 3rd ed., 1982), in Henri Lefebvre: Key Writings, edited by Stuart Elden, Elizabeth Lebas and Eleonore Kofman (London: Continuum, 2003, pp. 57-60.


La conscience mystifiée (table des matières)
par Norbert Guterman & Henri Lefebvre

Henri Lefebvre on Marx, Religion, Philosophy, Ideology & Politics

Henri Lefebvre on Praxis

Ars combinatoria, cybernetics, mimesis & praxis
by Henri Lefebvre

Is philosophical creativity combinatorial?
by Henri Lefebvre

Henri Lefebvre on Leibniz & Ars Combinatoria
by Henri Lefebvre

On Charlie Chaplin by Henri Lefebvre

Henri Lefebvre’s Metaphilosophy – First Notes
by Ralph Dumain

"On Trends in the Status of Dialectical Logic: A Brief Study of Lefebvre, Ilyenkov and Wald"
by Claude M. J. Braun

On Guterman & Lefebvre’s La conscience mystifiée (1936)
by Riki Scanlan

Dialectics in A Dictionary of Marxist Thought
Roy Edgley  ·  Roy Bhaskar  ·  Robert M. Young

Cybernetics & Artificial Intelligence: Ideology Critique

Marx and Marxism Web Guide

Offsite:

“I am not a good Communist” –
Henri Lefebvre’s Autobiography from 1957

translated by David Fernbach


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